Les PFAS dans l’eau potable : un danger omniprésent pour la santé publique

Les PFAS (per- et polyfluoroalkylées) constituent une menace silencieuse, mais bien réelle pour l’eau potable en France. Ces substances, surnommées “produits chimiques éternels”, sont utilisées depuis des décennies dans l’industrie et les produits de consommation courante pour leur résistance à la chaleur et à l’eau. Cependant, leur persistance dans l’environnement est alarmante. Elles ne se dégradent pratiquement jamais, s’accumulant dans les nappes phréatiques et les ressources en eau potable, rendant l’eau impropre à la consommation.

Aujourd’hui, les communes françaises, déjà confrontées à d’autres défis environnementaux, peinent à faire face à cette nouvelle menace. Les solutions pour éliminer les PFAS de l’eau sont rares, coûteuses, et souvent temporaires. Le seul véritable remède est la filtration à haute performance, mais la plupart des villes ne peuvent pas se permettre ces infrastructures. Résultat ? De nombreux foyers consomment chaque jour de l’eau contenant des taux préoccupants de ces substances toxiques.

 

Auvergne-Rhône-Alpes : l’ombre des industriels

Dans cette région, Saint-Quentin-Fallavier (Isère) et la vallée du Rhône sont particulièrement touchés. Des entreprises comme Arkema et Daikin sont pointées du doigt pour leurs rejets massifs de PFAS dans les cours d’eau environnants. Les communes concernées, dépourvues de véritables solutions, se retrouvent à “diluer” l’eau contaminée en la mélangeant avec de l’eau provenant de sources moins polluées. Mais cette stratégie, bien qu’efficace temporairement, ne fait que repousser le problème sans le résoudre durablement. Pendant ce temps, les PFAS continuent de s’accumuler, et la menace grandit.

(Source : ARS Auvergne-Rhône-Alpes)

Bretagne : la pollution s’étend aux terres agricoles

Les PFAS ne se contentent pas d’affecter les zones industrielles, ils contaminent également les terres agricoles. En Bretagne, des communes comme Rennes (Ille-et-Vilaine) et Lorient (Morbihan) voient leur eau potable atteinte par des niveaux élevés de PFAS. Ces substances se retrouvent dans l’eau en raison des rejets des stations d’épuration et de l’épandage agricole. Les autorités locales ont peu de recours : les solutions techniques sont hors de portée financière pour la plupart des communes, et encore une fois, la dilution de l’eau reste l’option privilégiée. Mais combien de temps encore avant que la situation ne devienne ingérable ?

(Source : ARS Bretagne)

Grand Est : une région saturée par la pollution

Dans le Grand Est, des villes comme Strasbourg (Bas-Rhin) et Nancy (Meurthe-et-Moselle) sont sévèrement touchées par les PFAS. À Bar-le-Duc (Meuse), la situation est critique : l’eau potable dépasse régulièrement les seuils autorisés de contamination. Les infrastructures existantes sont inadéquates pour traiter cette pollution à grande échelle. Les communes n’ont souvent d’autre choix que d’acheter de l’eau à des villes voisines ou de couper l’eau avec celle provenant de nappes moins contaminées. Mais ces nappes elles-mêmes ne sont pas inépuisables, et les coûts pour les municipalités explosent.

(Source : ARS Grand Est)

Île-de-France : une catastrophe en attente

 L’Île-de-France, avec sa densité industrielle et urbaine, est un foyer de contamination par les PFAS. Des villes comme Paris, Versailles (Yvelines) et Massy (Essonne) révèlent des concentrations inquiétantes dans leurs ressources hydriques. Pour contenir les PFAS, les autorités ont opté pour des solutions temporaires de dilution, mais le problème reste entier. De plus en plus de franciliens sont exposés à ces substances dangereuses sans qu’une solution pérenne ne soit envisagée. Et chaque jour, la contamination gagne du terrain.

(Source : ARS Île-de-France)

Hauts-de-France : une pollution industrielle sans répit

Les Hauts-de-France comptent parmi les régions les plus polluées par les PFAS en France. À Lille (Nord) et Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), les niveaux de contamination dépassent régulièrement les seuils autorisés. Les industries locales, responsables de cette pollution, continuent de rejeter des PFAS dans l’environnement, tandis que les communes, financièrement épuisées, peinent à investir dans des infrastructures capables de traiter cette contamination. Ici encore, la solution temporaire reste de diluer l’eau. Mais jusqu’à quand ?

(Source : ARS Hauts-de-France)

Occitanie : un avenir incertain pour l’eau potable

Dans le sud de la France, la région Occitanie est confrontée à une situation critique. À Montpellier (Hérault) et Toulouse (Haute-Garonne), les PFAS envahissent les nappes souterraines et les cours d’eau. Les infrastructures de traitement sont inexistantes, et les ressources financières des communes sont insuffisantes pour envisager des solutions pérennes. Ici aussi, la dilution de l’eau reste la seule alternative, mais cette méthode ne résout rien à long terme.

(Source : ARS Occitanie)

Nouvelle-Aquitaine : une région dévastée

En Nouvelle-Aquitaine, des villes comme Bordeaux (Gironde) et Périgueux (Dordogne) voient leurs ressources en eau gravement affectées par les PFAS. L’origine de cette contamination est multiple : activités agricoles, industrielles et rejets des stations d’épuration. Pourtant, les solutions tardent à arriver, et les citoyens continuent de consommer une eau dont la qualité se dégrade chaque jour un peu plus.

(Source : ARS Nouvelle-Aquitaine)

Provence-Alpes-Côte d’Azur : les PFAS se propagent dans le sud

Dans les Bouches-du-Rhône (Marseille, Arles) et les Alpes-Maritimes (Nice), les PFAS contaminent désormais les eaux de consommation. Ces régions, historiquement marquées par une forte activité industrielle, se retrouvent aujourd’hui face à une pollution qui semble impossible à contenir. Ici encore, les communes n’ont d’autre solution que de couper l’eau avec celle d’autres sources, mais pour combien de temps encore ?

(Source : ARS PACA)

Quelle solution ?

Les PFAS sont partout, ils sont dangereux, et les solutions actuelles sont insuffisantes. Cependant, il existe une alternative efficace : Filtrabio. Notre technologie de filtration avancée, adaptée aussi bien aux foyers qu’aux entreprises, est capable de retenir ces substances toxiques et d’assurer une eau pure et sans danger. Contrairement aux solutions temporaires des communes, Filtrabio garantit une filtration pérenne et efficace des PFAS, protégeant ainsi votre santé et celle de vos proches.

Liste des communes touchées par les PFAS

Cette liste de communes contaminées par les PFAS n’est qu’une partie visible d’un problème bien plus vaste. Elle recense uniquement les lieux où des analyses ont été réalisées, révélant des niveaux inquiétants de ces substances toxiques. Cependant, dans la majorité des cas, aucune mesure n’a été effectuée, ce qui signifie que la contamination reste largement sous-estimée. De nombreuses communes pourraient être touchées sans même le savoir, faute de contrôles réguliers et de moyens pour détecter cette pollution insidieuse.

Bourg-en-Bresse : Détection de PFAS dans les nappes souterraines liées à l’industrie.
Oyonnax : Contamination liée à l’industrie des plastiques.

Moulins : Contamination de l’eau potable par des rejets industriels.
Montluçon : Détection de PFAS dans les eaux de surface, pollution industrielle.

Charleville-Mézières : Contamination des eaux due aux rejets des industries locales.
Sedan : Détection de PFAS liée à des activités industrielles anciennes.

 

Strasbourg : Rejets liés à l’industrie locale, détection de PFAS.
Haguenau : Présence de PFAS dans les nappes phréatiques.

 

Marseille : Présence de PFAS liée aux centres industriels.
Arles : Contamination des eaux en lien avec des industries chimiques.
Martigues : Détection de PFAS dans les eaux côtières liées à l’industrie pétrochimique.

 

Lamballe : Contamination des eaux liée aux activités agricoles et industrielles.
Guingamp : Détection de PFAS dans les eaux locales, pollution agricole.

Valence : Présence de PFAS dans les eaux, rejet industriel en cause.
Romans-sur-Isère : Détection de PFAS dans les nappes phréatiques.

Massy : Détection de PFAS dans les eaux souterraines.
Évry : Contamination des eaux liée aux rejets industriels.

Quimper : Détériorations des nappes phréatiques par des PFAS.
Brest : Contaminations détectées autour des zones industrielles.
Douarnenez : Présence de PFAS dans les eaux côtières.

Bordeaux : Présence de PFAS dans les eaux de la ville, sources industrielles.
Mérignac : Contamination des eaux souterraines.

Montpellier : Rejets de PFAS dans les eaux potables, industriels en cause.
Béziers : Contamination des eaux de surface par des rejets.
Sète : Présence de PFAS dans les eaux marines et souterraines.

Toulouse : Détérioration des nappes phréatiques par des PFAS.
Muret : Contamination liée à des rejets agricoles et industriels.

 

Rumilly : Contamination attribuée à l’activité de l’usine TEFAL.
Annecy : Détection de PFAS dans les eaux de surface.

 

Mulhouse : Contaminations dues aux rejets industriels.
Colmar : Détection de PFAS dans les nappes phréatiques.

 

Rennes : Contaminations dues aux rejets des stations d’épuration.
Saint-Malo : Présence de PFAS détectée dans les eaux locales.
Fougères : Détection de PFAS dans les eaux souterraines.

 

Saint-Quentin-Fallavier : Détection de PFAS liés à des rejets industriels.
Grenoble : Contaminations en lien avec des rejets chimiques industriels.

 

Saint-Étienne : Contamination de l’eau potable par des rejets industriels.
Roanne : Détection de PFAS dans les eaux de surface.

 

Nantes : Détection de PFAS dans les eaux locales, pollution industrielle.
Saint-Nazaire : Présence de PFAS due aux activités portuaires et industrielles.
Rezé : Contaminations liées aux rejets chimiques.

 

Angers : Présence de PFAS dans les nappes souterraines.
Cholet : Détection de PFAS dans les eaux de surface.

 

 

Reims : Contamination des eaux par des PFAS industriels.

Épernay : Détection de PFAS dans les nappes phréatiques.

 

Nancy : Détérioration des nappes phréatiques par des PFAS industriels.
Lunéville : Présence de PFAS dans les eaux locales.

 

Lorient : Détection de PFAS liés aux rejets industriels.

Vannes : Dépassement des seuils de PFAS dans l’eau potable.

 

Metz : Dépassement des normes de PFAS dans les eaux souterraines.

Thionville : Contaminations dues à des rejets industriels.

 

Lille : Contaminations importantes dues aux rejets industriels et à la pollution urbaine.

Dunkerque : Détection de PFAS dans les eaux côtières.

Roubaix : Présence de PFAS liée à des rejets chimiques.

 

Compiègne : Détection de PFAS dans les nappes phréatiques.

Beauvais : Contamination liée à des activités industrielles.

 

Boulogne-sur-Mer : Contaminations en lien avec l’industrie locale.
Calais : Détection de PFAS dans les nappes phréatiques.
Lens : Détection de PFAS liée à des rejets chimiques.

Bayonne : Détection de PFAS due à l’agriculture intensive.
Pau : Contamination des nappes souterraines liée aux rejets agricoles.

Vourles et Corbas : Contamination due à des activités industrielles (Arkema, Daikin).
Lyon : Présence de PFAS dans les eaux de surface et souterraines.
Villeurbanne : Détection de PFAS dans les eaux locales.

Le Mans : Dépassements des niveaux autorisés de PFAS dans les eaux locales.
Sablé-sur-Sarthe : Détection de PFAS dans les nappes phréatiques.

Saint-Denis : Détection de PFAS dans les eaux souterraines.
Aubervilliers : Présence de PFAS dans les eaux locales.

Le Havre : Présence de PFAS dans les eaux souterraines liées aux activités industrielles.
Rouen : Contaminations dues aux rejets chimiques des usines locales.

 

Castres : Contaminations détectées dans les eaux de surface dues aux activités agricoles.
Albi : Présence de PFAS dans les nappes phréatiques.

 

Toulon : Contaminations des eaux potables dues aux rejets industriels.
Fréjus : Détection de PFAS dans les eaux côtières.

La Roche-sur-Yon : Dépassements des seuils de PFAS dans les eaux souterraines.
Les Sables-d’Olonne : Présence de PFAS dans les eaux marines.

Poitiers : Détection de PFAS dans les nappes phréatiques.
Châtellerault : Contamination des eaux locales.

Épinal : Contaminations par PFAS liées à l’industrie manufacturière.
Saint-Dié-des-Vosges : Présence de PFAS dans les eaux de surface.

Versailles : Contamination des eaux due à la proximité de zones industrielles.
Mantes-la-Jolie : Présence de PFAS dans les eaux de surface.

Sources

Ain : ARS Auvergne-Rhône-Alpes Allier : ARS Auvergne-Rhône-Alpes Ardennes : ARS Grand Est Bas-Rhin : ARS Grand Est Bouches-du-Rhône : ARS PACA Côtes-d’Armor : ARS Bretagne Drôme : ARS Auvergne-Rhône-Alpes Essonne : ARS Île-de-France Finistère : ARS Bretagne Gironde : ARS Nouvelle-Aquitaine Hérault : ARS Occitanie Haute-Garonne : ARS Occitanie Haute-Savoie : ARS Auvergne-Rhône-Alpes Haut-Rhin : ARS Grand Est Ille-et-Vilaine : ARS Bretagne Isère : ARS Auvergne-Rhône-Alpes Loire : ARS Auvergne-Rhône-Alpes Loire-Atlantique : ARS Pays de la Loire Maine-et-Loire : ARS Pays de la Loire Marne : ARS Grand Est Meurthe-et-Moselle : ARS Grand Est Morbihan : ARS Bretagne Moselle : ARS Grand Est Nord : ARS Hauts-de-France Oise : ARS Hauts-de-France Pas-de-Calais : ARS Hauts-de-France Pyrénées-Atlantiques : ARS Nouvelle-Aquitaine Rhône : ARS Auvergne-Rhône-Alpes Sarthe : ARS Pays de la Loire Seine-Saint-Denis : ARS Île-de-France Seine-Maritime : ARS Normandie Tarn : ARS Occitanie Var : ARS PACA Vendée : ARS Pays de la Loire Vienne : ARS Nouvelle-Aquitaine Vosges : ARS Grand Est Yvelines : ARS Île-de-France

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